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BRASSERIE DUYCK DE JENLAIN: 100 ANS ET CINQ GENERATIONS DE BRASSEURS PLUS TARD

Ce week-end, la brasserie Duyck fêtait son centenaire et s’ouvrait au public. L’occasion de revenir sur un métier passion qui se transmet de père en fils et de célébrer l’aventure brassicole qui semble n’avoir jamais été autant dynamique qu’aujourd’hui.

100 ans

Une visite de la brasserie avec une présentation des produits réalisés sur place

Si le samedi, la brasserie était ouverte à tous, le vendredi était consacré à la famille, aux proches, aux confrères, aux clients et surtout aux salariés de la brasserie. « Aujourd’hui, on ne fait pas d’affaires, on fraternise. L’idée était de créer un moment d’échanges avec toutes les personnes qui collaborent avec nous et de partager la fierté du travail accompli en un siècle », explique Mathieu Duyck, PDG de la brasserie Jenlain.

Même si certains avaient envisagé de célébrer ce siècle d’existence en organisant un événement ailleurs qu’au sein de l’entreprise, cette éventualité était impensable pour Mathieu Duyck : « Pour moi, le faire à Jenlain était le plus important. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans la cour de la maison familiale. Ce lieu est chargé de l’histoire de notre famille. Je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père qui nous disait souvent « On ne vend pas de la bière, on vend des moments de convivialités ».

Pour que l’événement soit le plus festif possible, plusieurs activités avaient été prévues. Entre autres, des visites de la brasserie et d’un petit musée, des jeux anciens, des concerts et un foodtruck pour accompagner les dégustations de bières.

DES CHOIX QUI SE SONT AVERES PERTINENTS

Pour Raymond Duyck, père de Mathieu et ancien dirigeant de 1990 à 2013, il y a également beaucoup de fierté en cette journée d’anniversaire, avec tout de même un peu d’émotion. « C’est un grand moment pour la famille Duyck. Je me souviens de mon père au moment où j’ai décidé de reprendre la suite et qui m’avait dit : « ça va être difficile, j’espère que tu fais le bon choix ». Aujourd’hui, je suis heureux d’avoir résisté aux sollicitations des grands groupes. Il faut garder à l’esprit que dans les années 80, il n’y avait plus qu’une quarantaine de brasseries en France. Les grandes structures essayaient d’absorber les brasseurs indépendants » souligne-t-il.

100 ans

La famille a mis en place un petit musée retraçant l’histoire de la brasserie.

Aujourd’hui, avec un paysage brassicole complètement différent où l’engouement autour de la bière est devenu planétaire, ce sont d’autres préoccupations qui dominent le quotidien des brasseurs. Le monde de la bière est en effervescence. On invente, on teste, on innove. On se réinvente également. Les micro-brasseries fleurissent et bousculent, peut-être, les enseignes historiques ? « Je ne dirai pas bousculé, mais je n’imaginais pas un tel développement. C’est finalement une très bonne chose qui génère de la dynamique » conclut Raymond Duyck. Quant à Mathieu Duyck : « Bousculé, bien sûr ! Mais ça permet de maintenir une tension positive dans la créativité ».

Article la Voix du Nord  Par Gérald DEFLANDRE

Publié: 27 Juin 2022

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